Plaisirs simples d'été,la mère et les deux filles,
Préparent les gelées pour toute la famille,
Croulant des paniers ronds des perles de rubis,
Des groseilles en grappes auprés de noirs cassis.
Qu'on égrène à la main,avant de les verser,
Dans le chaudron de cuivre ou on les fait crever.
La spatule qui tourne en mélangeant les fruits,
Frotte un peu sur le fond et on entend le bruit,
Du bois sur le métal,pendant que les bouillons,
Du jus épais clapote et que cela sent bon,
Le soleil prisonnier de baies grasses et drues,
Libérant leur nectar aussitot que rompues.
Le lourd pilon de bois,manié d'une main sure,
Achève d'écraser les parties les plus dures,
La presse lentement va extraire les fruits,
Leur sang vermeil ou bleu riche et épaissi
Qu'il a peine à couler jusque dans la terrine,
Maintenant sur le feu en savante alchimie,
Le sirop et le sucre apre vont etre unis,
Lentement,patiemment, la mère infatigable
Remue et fait venir la gelée délectable,
Que l'on verse à la fin dans des pots préparés,
Ou elle prend,sans perdre sa limpidité,
Le lendemain,les pots fermés,étiquetés,
Dans une cave fraiche et obscure ,rangés,
Vont entamer l'attente d'un dur hiver,
Ou pour tromper le froid et ramener hier
Nous irons chercher au sang des fruits vermeils,
......La chaleur de l'été et l'eclat du soleil........
Préparent les gelées pour toute la famille,
Croulant des paniers ronds des perles de rubis,
Des groseilles en grappes auprés de noirs cassis.
Qu'on égrène à la main,avant de les verser,
Dans le chaudron de cuivre ou on les fait crever.
La spatule qui tourne en mélangeant les fruits,
Frotte un peu sur le fond et on entend le bruit,
Du bois sur le métal,pendant que les bouillons,
Du jus épais clapote et que cela sent bon,
Le soleil prisonnier de baies grasses et drues,
Libérant leur nectar aussitot que rompues.
Le lourd pilon de bois,manié d'une main sure,
Achève d'écraser les parties les plus dures,
La presse lentement va extraire les fruits,
Leur sang vermeil ou bleu riche et épaissi
Qu'il a peine à couler jusque dans la terrine,
Maintenant sur le feu en savante alchimie,
Le sirop et le sucre apre vont etre unis,
Lentement,patiemment, la mère infatigable
Remue et fait venir la gelée délectable,
Que l'on verse à la fin dans des pots préparés,
Ou elle prend,sans perdre sa limpidité,
Le lendemain,les pots fermés,étiquetés,
Dans une cave fraiche et obscure ,rangés,
Vont entamer l'attente d'un dur hiver,
Ou pour tromper le froid et ramener hier
Nous irons chercher au sang des fruits vermeils,
......La chaleur de l'été et l'eclat du soleil........